Pyromètre
Le pyromètre infrarouge est un système instrumental servant à mesurer la température d'un objet à distance. Le principe de fonctionnement est basé sur la mesure des radiations de l'objet dans le domaine de l'infrarouge d'où le nom de pyromètre infrarouge.
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- Mesure des températures de surface : le pyromètre est localisé sur la tranche au dessus de l'appareil. ? Pointez l'appareil en .... (source : yopdf)
- Un pyromètre est par conséquent un capteur de radiations (infrarouges le plus fréquemment)... La mesure de température effectuée par un pyromètre monochromatique dérive... (source : larousse)
- le pyromètre est -il assez rapide pour mesurer la température en plusieurs points de chaque ailette (il y a quand même 92 ailettes qui tournent à 3000... (source : techni-contact)


Le pyromètre infrarouge est un système instrumental servant à mesurer la température d'un objet à distance. Le principe de fonctionnement est basé sur la mesure des radiations de l'objet dans le domaine de l'infrarouge d'où le nom de pyromètre infrarouge.
Les mesures sans contact


- Pour mesurer des températures supérieures à 200 °C (métallurgie, fonderies, verreries... ), on utilise des pyromètres optiques ou pyromètres infrarouges, qui mesurent l'énergie émise dans l'infrarouge.
Le choix d'un capteur de température doit se faire selon le type d'application, en tenant compte des conditions ambiantes, des plages de température et de la précision de mesure souhaitée.
- Le pyromètre monochromatique, aussi nommé pyromètre spectral, mesure l'énergie radiative à une longueur d'onde (en réalité une bande spectrale plus ou moins étroite). On trouve parmi ces modèles des dispositifs portables particulièrement basiques comme des instruments particulièrement élaborés avec dispositif de visée, fonction de mémorisation ou de PID. Des fibres optiques, des pointeurs laser, des dispositifs de refroidissement, de protection ou de scanner peuvent compléter la configuration. On trouve aussi des instruments intégrant une caméra vidéo qui permet la visualisation de l'objet depuis une salle de contrôle. À chaque application correspond un dispositif de mesure et il faudra spécifiquement s'interroger sur le choix du détecteur, la gamme de température, les optiques, le temps de réponse et l'émissivité.
- Le pyromètre bi-couleur, à quotient ou bi-chromatique travaille à deux longueurs d'ondes. L'état de surface peut modifier l'émissivité et par conséquent la précision de la mesure. Cela est aussi vrai pour l'ensemble des obstacles présents sur le trajet optique. Une manière de s'affranchir en partie de ces inconvénients est de mesurer la température simultanément à 2 longueurs d'ondes et d'en extraire le rapport d'intensité.
Théorie et fondamentaux
Isaac Newton met en évidence le spectre de lumière en 1666. Il observe que la lumière du jour passant au travers d'un prisme de verre se décompose en bandes de couleurs nommées spectre. En 1880, William Herschel mesure l'énergie relative de chacune de ces bandes y compris au-delà du rouge (visible). Dans les années 1900, les scientifiques Max Planck, Joseph Stefan, Ludwig Boltzmann, Wilhelm Wien et Gustav Kirchhoff formulent les équations principales du spectre électromagnétique mais aussi celles sur l'énergie radiative dans l'infrarouge.
Le pyromètre IR mesure la température par quantification de l'énergie radiative émise dans l'infrarouge. Tout objet au-dessus du zéro absolu (0 K) émet ces radiations. Le pyromètre le plus basique se compose d'une lentille qui focalise l'énergie radiative infrarouge sur un détecteur qui la convertit en signal électrique. Après compensation, ce signal est converti à son tour en température. Ce système permet ainsi de mesurer à distance la température d'un objet avec une grande précision. Parmi les applications courantes, on trouve les mesures sur les objets en mouvement, corrosifs, en réacteur sous vide ou soumis à des champs électromagnétiques intenses mais aussi l'ensemble des applications strict des temps de réponses particulièrement courts.
Le concept de thermomètre infrarouge a été énoncé au XIXe siècle siècle par Charles A. Darling dans son ouvrage Pyrometry.
L'avènement de l'électronique dans les années 1930 a permis l'industrialisation des premiers pyromètres qui sont désormais un instrument classique de mesure pour les applications industrielles et universitaires.
Contamination du trajet optique


- Afin d'avoir une mesure fiable, le trajet optique entre le point de mesure et la tête de détection du pyromètre doit rester dégagé. Un dispositif de purge à air permet d'éviter l'adhérence des poussières, des fumées et toutes autres salissures sur les optiques. Des dispositifs de purge sont utilisés pour prévenir de cet encrassage.
Ceci implique en autre que le dispositif de purge fonctionne idéalement et de manière continue. Malheureusement, l'expérience montre qu'en pratique les optiques s'encrassent progressivement à cause d'arrêts imprévus ou d'autres défauts. Ceci est spécifiquement constaté dans les environnements sévères comme ceux de l'industrie métallurgique, les cimenteries ou les fours de combustions[1].
La mesure de température effectuée par un pyromètre monochromatique dérive alors progressivement. La température lue diminue sollicitant les brûleurs et tout dispositif de chauffe quelquefois inutilement.
Notes et références
- ↑ Détection des contaminations pour perfectionner la fiabilité sur le site keller-msr. de
Voir aussi
- Corps noir
- Emissivité
Lien externe
Recherche sur Amazon (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 07/04/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.